L'église Santa Maria del Carmine et la chapelle Brancacci
L'église Santa Maria del Carmine est située sur la piazza del Carmine que vous pouvez rejoindre depuis le Duomo (cathédrale) en empruntant la via Roma ainsi que les rues situées dans son prolongement, via Calimala et via Por Santa Maria. Traversez le Ponte Vecchio pour rejoindre la piazza de'Pitti que vous traversez. Tournez alors à droite dans la Via Mazzetta jusqu'à arriver piazza Santo Spirito puis poursuivez dans le prolongement Via Sant'Agostino puis Santa Monaca qui débouche sur la piazza del Carmine.
Adresse : Piazza del Carmine Horaires : tous les jours de 10h00 à 17h00, le dimanche de 13h00 à 17h00. Fermé le mardi. Tarif : 6 €. Pour la chapelle accès limité à 30 personne toutes les 15 minutes.
La façade extérieure, comme souvent à Florence, ne fut jamais terminée. |
L’intérieur date essentiellement du XVIIIème siècle et présente un plan en croix latine à nef unique bordée de chapelles et un transept couronné d’une coupole. Un incendie en 1771 détruisit presque entièrement la décoration intérieure. La voûte actuelle est décorée en trompe-l’œil. La chapelle Corsini fut construite en 1675 en l’honneur de Saint Andrea Corsini qui venait d’être canonisé. Le retable et le plafond de style baroque échappèrent miraculeusement à l’incendie.
Vous trouverez aussi un joli cloître du XVIIème.
Chapelle Brancacci
Entrée à droite de l’église en traversant le cloître du XVIIème jusqu’au guichet.
En 1424 Felice Brancacci commanda à Masolino da Panicale la décoration de sa chapelle. Il fut assisté par Tommaso di Ser Giovanni - dit Masaccio. Après le départ de Masolino pour la Hongrie, il continua seul l’œuvre, mais lors d’un voyage à Rome mourut à l’âge de 28 ans. 50 après, Filippino Lippi termina enfin le travail, mais avec un tel mimétisme, que sa participation ne fut reconnue qu’au XIXème siècle.
L’image la plus connue de ce cycle de fresques est l’expulsion d’Adam et d’Eve du Paradis. Masaccio s’écarte du classicisme de la Renaissance et nous montre une Eve – bouche grande ouverte – yeux révulsés – hurlant son désespoir. Adam, accablé, ne pouvant croire ce qui lui arrive, se cache les yeux derrière ses mains. |
Les autres panneaux, œuvres séparées ou communes, traitent de la vie de Saint Pierre.
Filippino Lippi peignit seul la crucifixion de Saint Pierre et sa libération de prison par un ange. Tous les panneaux racontent plusieurs évènements ayant trait au même sujet, tout en restant extrêmement lisibles.